mardi, octobre 25, 2005

je sais, je ne vous le dirais jamais aussi froidement mais je vous aime et vous souris.
allègrement.

jeudi, octobre 20, 2005

commmentaire:
le chemin est encore long. ne va pas croire que de se trouver au bon endroit suffit. l'effort doit être constant, tout comme le plaisir. remercie les gens qui sont autour de toi, surtout ceux qui te poussent à agir. ils sont sincères. je le dis en passant, faut pas te fâcher, mais ce serait bien de t'écouter de temps à autre. pour ton bien.
celui qui te ressemble.

mardi, octobre 18, 2005

depuis lors je ne me suis plus arrêté
une volonté de redresser les images
se mêler des choses qu'on ne comprend pas
se surprendre curieux un appel à l'engagement
je peux vous dire que la tâche est difficile
à la limite de l'inhospitalité
les sirènes sont puissantes
peut importe le cri
infléchir approcher de côtoyer s'unir
le privilège accordé à ceux qui forgent leur vie

la présence discordante d'une trace dans le temps

je crois que ça mérite un effort.

mercredi, octobre 12, 2005

haïku:
je ne vous ai pas tout dit
par peur de découvrir quelqun
qui ne me ressemblait pas

mardi, octobre 11, 2005

je me demande qui commande. en touté sérénité, je réalise combien il est difficile de s'attribuer des mérites. moi par exemple, à moins que ne m'aborde le diable, je ne réagis pas. et son droit à m'épargner, car ne l'oublions pas mais il est bien plus fort, s'acquière à la suite d'un long combat, où le gagnant n'est autre que celui qui reste le plus confortablement assis. couché serait même idéal. à un moment où à un autre, il abandonne. son manque de patience est un atout non négligeable, mais quand même, mon engagement ne peut pas être indéfiniment omis. il faut batailler ferme, généralement jusqu'à la fin de journée. j'en viens même à croire qu'il a peut-être peur du noir. c'est drôle pour un diable, non?
en tout cas, à ma connaissance, et je ne veux ridiculiser personne, peu de gens peuvent se targuer de vaincre pareil adversaire.
et ne vous jugez pas si vite, votre colère est inadaptée.

dimanche, octobre 09, 2005

je n'arrive pas à imaginer ce que je serais sans vous. ce soutien indispensable au bon déroulement de la vie, de la mienne. j'espère même vous avoir manqué. je ne veux choquer personne, une idée subite en est la cause, mais si je suis là à cette heure, peut-être que je dois me manqué aussi. je sais jess (prénom fictif), en bon français, celui qui nous est si chère, cela ne se dit pas. le genre de phrase qui nous irrite la gorge à l'entendre. je n'y pense déjà plus. à mon grand regret.

mercredi, octobre 05, 2005

il n'y aura pas d'histoire aujourd'hui. pour faire plaisir à un de mes amis, me cachant grossièrement sous les traits d'une femme, j'écrirais ce soir, je ne l'ai su que plus tard, un haïku. saches tout de même que j'apprécie ton courage à écrire un commentaire, si mal écris soit-il. j'espère que mon caractère, délicat au moindre effort, t'offrira une réponse adéquate pour oublier le temps.
amicalement.
sous le regard de la lune

surpris d'être démasqué
un mot

(un vieux, pour moi le plus beau, que tu as dû oublier)

sali con el viento
arrastrando el polvo
que no detuvo su sueño
je vous retranscris ce brûlot, dont l'édition originale pratiquement introuvable est entre mes mains, rédigé par quelqun un soir comme celui-ci. cet écrit visionnaire, proche de la mouvance anarchique, fut le premier à admettre et à soutenir l'opportunité unique, favorisée par l'émergence de journaux devenus plus au moins gratuits, de développer sa naïveté, son émerveillement pour les faits divers. ce texte étant suffisament beau et clair en lui-même, je me dispose cependant, à contre-coeur, de faire un petit résumé pour tous ceux qui invoqueraient un manque de temps et, plus malicieux de ma part, de toucher par la même occasion vous qui ne voulez déjà rien savoir. cet ouvrage de l'esprit propose donc sérieusement à chacun d'entre nous, de nous accomoder de ce qui est vu et lu, de n'omettre aucune objection, de ne pas galvauder ses forces à trouver ne serait-ce qu'une expliquation crédible. statistiques à l'appui, et les chiffres sont stupéfiants, il expose pourquoi ce retour à l'ignorance, en affichant sa joie pour telles mariages par exemple, serait bénéfique; le chemin à suivre pour réaliser ses objectifs. il prouve qu'à force d'assimiler des informations surréalistes elles en deviennent mensongères, et irrémediablement désespéré, on se bouscule, on rêve, on s'exécute. et l'auteur de conclure que cette énergie imprévisible est déjà palpable; sporadiquement certes.
à chacune de nos avancées pour ceux qui ne m'auraient pas compris.

lundi, octobre 03, 2005

pourquoi pas ce matin. les détails sont si précis, que je ne me défenderai pas. cette confidence m'abstient pour l'heure de vous en divulguer davantage, aussi à quoi bon réciter des prénoms qui pour la plupart vous sont inconnus? voire d'être gratuitement gênés de ne pas être mentionnés? il faut savoir se restreindre. je m'unis donc avec toutes celles et ceux qui ont des raisons de m'en vouloir. et ne vous y fiez pas, certaines fautes valent pour plusieurs. quelqun parle de vies entières. pire, il arrive que cela ne suffisent guère, des actes où le pardon ne s'y retrouve, malgré tout le temps disponible, pas. si je suis catégorique et vous savez que ça ne me plaît généralement pas, c'est que la vérité ne se dissimule pas aux yeux des autres. se gratifier d'agir en toutes connaissances de causes ne nous interprète pas; sur le moment on n'y est même indifférent, plus concentré à éprouver sa faculté à croire aux miracles. mes incantations doivent servir à d'autres, plus désespérés. si dieu le veut. je vous prie de ne pas lire ces quelques lignes, mais j'aimerais savoir pourquoi cette facilité me satisfait tellement, d'apprécier et de se distraire de la simple idée d'appréhender le mal.
je ne vois pourtant vraiment pas, la peine ne profite qu'aux autres.

samedi, octobre 01, 2005

il est bien tard. je vous imagine déjà couchés et heureux pour la plupart. et ce n'est en rien une coïncidence si je décide d'être justement là, assis, prêts à divulguer le moindre de mes péchés. car il est dans ma nature, quand les choses sont déjà faites, d'admettre mes erreurs. seulement ma timidité m'oblige à les garder enfouis. alors pour ne rien me cacher, j'attends d'être comme maintenant, seul et un peu fatigué. je n'ai trouvé aucun autres procédés, aucuns si convaincants. je vous assure que dans cet état, j'en ai du courage, tout est dit. à bouts de force. où simplement, si ma résistance me le stipule, dans la tête. je sens dès le départ qu'il y aura une certaine indulgeance, qu'on m'accordera le pardon en échange d'un prochain effort. et lorsqu'un accord existe, le problème n'a plus lieu d'être. juridiquement, on parlerait d'affaire classée ou même d'affaire suivante. les opposants n'ont pas eu il est vrai, je ne peux plus le cacher maintenant, les ressources habituelles pour invoquer l'irrecevabilité de la plainte.
à moins que quelqun parle?


vendredi, septembre 30, 2005

je ne tiens à influencer personne. les risques de ne pas être écouté sont résolument trop grand pour amorcer ne serait-ce qu'une tentative. j'admets volontié avoir chercher, avec force conviction, au moins un de ces individus. j'ai édicté des catégories claires et simples, pour que moi-même, en toutes occasions sous-entendu, je puisse m'y rattacher. je l'imaginais donc soit petit soit grand, intelligent ou sourd. dans le doute, mieux vaut ne pas trop s'éparpiller. je me rabaissais aussi à prononcer des termes appropriés, toujours adaptés, non pas à la tête du client, mais à ces chaussures. aucun résultat. entre parenthèses, l'été était de loin la saison la plus difficile. a priori, cette sérénité en est la plus grande des causes, le motif irrévocable qui serait le plus souvent sité. j'emploie le conditionnel car personne n'eut le courage de me l'avouer clairement. je ne sais d'ailleurs pas comment une telle consertation fut possible, je ne trouve encore maintenant aucune explication logique, mais tôt ou tard, tout un chacun me disait que c'était facile de parler avec moi, que tout devenait clair. à ce moment là, comprenant distinctement, difficile de faire quand même autrement, qu'ils n'avaient pas besoin d'aide, je les remerciais sans prévenir du temps si bonnement perdu en ma compagnie. tous essayèrent de me retenir, de me remercier chaleureusement, de me convaincre de garder contact. mais ma recherche m'intimidait ailleurs, j'étais en mission. aujourd'hui encore, des gens me saluent dans la rue, sans que je ne les reconnaisse. j'imagine que c'est eux. en tout cas, ils disent qu'ils n'ont pas oublié, certains me répètent même des phrases que quelqu'un aurait dit, des phrases célèbres à mon avis vu qu'on me demande de m'en souvenir. au début, certains se montraient si consternés par mon ignorance, qu'incalmable, ils invoquaient le ciel en arguant que c'était moi. alors pour ne plus en vexer, je fais comme si. je souligne à la personne que ce jour là, j'y étais. d'autres plus rares, me persuadant de ma parfaite inutilité, sont devenus des amis. le mystère reste donc entier.
c'est l'avis de quelqun, et ce quoi qu'il arrive.

mardi, septembre 27, 2005

j'espère ne décevoir personne aujourd'hui, mais une décision a été prise. n'ayant eu encore aucune occasion de l'appliquer, je m'accorde de droit un temps de reflexion avant de la promulguer irrémédiable. c'est à se titre qu'on me reproche souvent de laxiste par rapport à moi-même, allant même à supposer que je me néglige. étant lu et apprecié dans tous les continents, pour ne pas dire le monde entier, je tiens à faire taire ces rumeurs indignes et sans fondement. les plus réticents et les plus combatifs ne me comprendront pas, mais je me méfis chaque fois que je dois prendre une résolution. une intuition. depuis le temps, je sais ou mène les habitudes, ne fussent-elles prises que pour un court instant. alors voilà, je tiens à me mettre en garde avant qu'il ne soit trop tard. c'est si vite arrivé vous savez, on y est sans effort. pas besoin d'être d'accord ou pas. la pensée n'est plus assez forte, certains disent même qu'elle en serait complice. vous vous en douter sûrement, mais je n'ai effectivement défendu aucun des camps publiquement. j'essaye sur cette question en particulier de me tenir à l'écart. une intuition. en fin de compte tout cela est bien triste, mais même la décision de ce soir fut oubliée. moi qui pour une fois me demandais d'être un peu moins sérieux. une intuition peut-être.
une vieille habitude vous me direz.


lundi, septembre 26, 2005

certains détails me sont indispensables avant d'écrire, rien ne doit me préoccuper. les lumières inutiles doivent être éteintes, le système digestif rassasié, la chemise ouverte, et ce n'est pas une obligation, mais je préfère savoir le lit défait.
pour ce qui est de la posture, si possible droite.
il m'arrive malgré ces précautions, et je tiens à dire que c'est rare, d'hésiter sur un terme ou sur autre, de plutôt une virgule ou un point. vous devriez me voir regarder bêtement l'écran, la bouche entre ouverte, entrain de me demander si cela me concerne vraiment, autant d'incompréhensions, autant de bavardages. généralement je prends le dessus en écrivant les deux mots, l'un à la suite de l'autre, du moins on essaye. si malheureusement les
qualités requises me sont inaccessibles, alors je cherche une échapatoire, en avançant à petit pas, discrêtement. cette stratégie ne tient qu'à moi, et je ne considère pas quelle soit plus efficace qu'une autre, mais voici comment je procède. je commence par voir si je peux le mettre sur la même phrase, pour réaffirmer un point de vue, exagérer un phénomène, sinon, et là je ne me laisse déjà aucun droit à l'erreur, la phrase suivante. et ça tiendrait du coup de génie de le mettre en premier. avec une majuscule.

samedi, septembre 24, 2005

il faudra bien qu'un jour, tôt ou tard, qu'on fasse connaissance, qu'on se reconnaisse quelques points en commun. cela s'adresse, pourquoi pas, aussi à vous, spectateurs, qui ne seraient pas gênés d'avouer une telle faiblesse. mais, et j'espère que cela ne vous malmène pas, revenons à moi. non pas que je me considère plus important que vous, mais, et il faut me croire, je me considère ici comme chez moi. en fait, j'ai comme une vague impression de parler tout seul, à voix basse. c'est vrai, je le constate amèrement mais si je ne l'écrivais pas, je ne pourrais qu'à peine m'entendre. l'oublier pour être plus precis. sûrement une de ces lois fondamentales de cause à effet. j'ai pour finir de la chance de figurer parmi ces hommes qui se posent des questions sans vouloir vraiment y chercher une réponse. entre nous, ce ne fut pas un moment très glorieux je me le rappelle bien, comme si c'était hier même. un jour sans vraiment trop de volonté, mais voilà, et ce n'est un secret pour personne, c'est ces jours et ces choix qui font que. ceux qui decident. je le reconnais, j'aurais pu tenir des minutes entières en plus, me distraire autrement, simplement me rendre compte que ma vie s'y jouait. mais non, je suis resté sans rien faire, comme si je ne m'apercevais de rien.

jeudi, septembre 22, 2005

cette fois je ne me suis pas trompé, je suis là comme prévu. il me semble que c'est à cause de l'heure. elle avance lentement. je sais que cela n'est que peu probable, que cette notion est issue de mon imagination. disons alors pour faire simple et ne pas mentir, que je me suis organisé, que je ne suis pas là par hasard, que j'ai tout simplement envie d'écrire, de faire des fautes d'orthographes, ou tout bêtement côtoyer mon ange.
les retombés de cette introspection me sont encore inédites, mais je ne peux que supposer qu'une telle action ne soit que bénéfique. je reçois même sans m'y attendre ou m'y préoccuper le soutien de quelques amis. dans tout les cas, c'est à moi de faire un effort et de montrer que je ne suis pas surpris. c'est un sentiment que je devrais peut-être cacher, mais voilà il m'est impossible de prévoir, comme on dit couramment, la suite des évenements. même en y relisant.

mercredi, septembre 21, 2005

je sais j'ai mis du temps à me rendre compte que tout cela existait bel et bien. que je devais faire mon devoir, créer le présent, jour après jour.
c'est aussi pour cela que quelqu'un vous parle.
vous allez vraissemblablement en rire mais je ne savais pas qu'il était aussi facile de se parler à soi-même. d'écrire des mots, voire si cela est nécessaire, une pensée, un acte de bravoure. qui sait peut-être est-ce un effet de surprise, celui de ne pas s'apercevoir que l'on parle de soi, à soi, pour soi. tout cela n'est pas encore très clair. il faudrait ne pourquoi pas investiguer, prendre du temps, se l'offrir.
sans aucun doute, ces propos provoqueront sur le lecteur une certaine méfiance à mon égard, une envie irresistible de m'aider, qui sait même.

lundi, septembre 19, 2005

c'est ainsi que les choses commencent.
une histoire ou l'ennui nous pousse à agir.
c'est comme ça. bienvenue, quelqun vous parle.